Restitution étude port du futur : renouveler la clientèle historique des ports de plaisance normands

Postée le 15/07/2019

Face aux tendances d’évolution du marché de la plaisance en forte mutation, Normandie Maritime a lancé en 2018 une étude sur le port du futur, avec pour objectif un travail sur des pistes de réflexion à destination des ports de plaisance normands dont le business model change radicalement.

 



En ouverture de la présentation de l'étude, Marie-Agnès Poussier-Winsback, Vice-présidente de la Région en charge du nautisme a présenté le plan nautique régional et les liens qui pouvaient être tissés entre ce plan et l'activités des ports de plaisance, insistant sur "l'aide apportée aux territoires par la collectivité normande".

Michel Louiset, récemment élu au poste de Président de l'APPN, Association des Ports de Plaisance Normands, a pour sa part appuyer sur "la nécessaire prise en compte des nouvelles fonctions que les ports de plaisance sont amenés à déployer et le rôle d'attractivité du port pour la ville".


Confiée au cabinet d'études Wiinch, l'étude a tenté de répondre à la question : comment renouveler la clientèle historique, sachant que les nouvelles générations de plaisanciers préfèrent de plus en plus se dispenser d'acheter un bateau ?

Préalablement à sa présentation, Adrien Sanquer, patron du cabinet Wiinch, a averti : "l’exercice de conquête de ces néo-clients peut s'avérer plus compliqué que prévu car il s’agit d’un nouveau métier pour des ports qui gèrent depuis les années 80 des situations de pénurie. La répartition des rôles entre gestionnaires des ports et professionnels dans le déploiement de ces nouvelles offres n’est pas évidente, et le dialogue parfois compliqué pour mettre en œuvre les solutions".

Vincent Lebailly, Vice-président de Normandie Maritime, déclarait quant à lui "attendre beaucoup de l'étude pour que la Normandie ne suive plus mais prenne un temps d'avance en matière de plaisance".

Une matrice a été élaboré. Deux ports de plaisance ont opté pour un déploiement de cette matrice à leur infrastructure dès septembre : Port Chantereyne, et Caen-Ouistreham. D'autres ports de plaisance normands pourraient suivre en 2020. Comme le soulignait Adrien Sanquer dans son étude, reprenant les propos d'un gestionnaire rencontré récemment : "il s'agit pour les ports de plaisance de s'adapter ou disparaître".

Télécharger la présentation de l'étude Port de plaisance du futur du 27 juin 2019 à Fécamp.

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