NAVAL - Armateurs de France, le GICAN et Ports de France s'unissent pour lancer le Plan Stratégique de Décarbonation du Maritime

Mer et Marine - 13 mai 2025

[…] Les grands acteurs français du maritime — Armateurs de France, le GICAN et Ports de France — ont officiellement lancé le Plan Stratégique de Décarbonation du Maritime (PSDM) le 12 mai dernier. Cet engagement collectif inédit vise à mobiliser les recettes issues de l'ETS maritime, en vigueur depuis janvier 2024, pour accompagner la transition énergétique du secteur et préserver sa compétitivité.

Le secteur maritime, essentiel à la souveraineté économique et logistique de la France et de l'Europe, génère plus de 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires, emploie 56 000 personnes et représente un excédent commercial structurel de 3 à 4 milliards d'euros. Face aux tensions géopolitiques et aux exigences environnementales, les filières maritime et industrielle françaises entendent renforcer leur position.

Le plan, qui nécessitera 1,4 milliard d'euros par an pour atteindre la neutralité carbone en 2050, repose sur trois objectifs : déployer des navires décarbonés, transformer les ports en hubs multi-énergies et renforcer les moyens industriels pour les équipements décarbonés. Les recettes ETS devraient couvrir 350 millions d'euros par an, soit 25 % du besoin, le reste provenant d'investissements privés et de dispositifs existants.

Pierre Éric Pommellet (GICAN/Naval Group) a appelé à « un pacte de transition maritime […] où la décarbonation doit être un accélérateur de souveraineté et d'excellence industrielle ». Édouard Louis-Dreyfus a souligné : « Nous avons les technologies, les solutions et le savoir-faire français. Ce qui manque, c'est la capacité à déployer à grande échelle ». Enfin, Hervé Martel (UPF) a rappelé que ce plan était aussi « un enjeu de souveraineté nationale et européenne ». Le PSDM sera présenté à l'UNOC 3 en juin à Nice.

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Le Marin - 27 mai 2025

[…] Le 12 mai 2025, Armateurs de France, le GICAN et Ports de France ont officiellement lancé le Plan Stratégique de Décarbonation du Maritime (PSDM), lors d'une soirée au siège de l'ADIT. Ce projet inédit vise à mobiliser les ressources issues de l'intégration du secteur maritime dans le système européen d'échange de quotas d'émissions (ETS) pour accélérer sa transition énergétique et préserver sa compétitivité, tout en atteignant les objectifs climatiques nationaux et européens.

Le secteur maritime représente un enjeu stratégique : 80 % des échanges extérieurs européens transitent par la mer, et la France dispose du deuxième espace maritime mondial. Sa filière navale — duale, intégrée et exportatrice — génère 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 56 000 emplois directs. Les ports, infrastructures critiques, jouent quant à eux un rôle clé dans la logistique et la transition écologique.

Le PSDM s'articule autour de trois priorités : déployer des navires décarbonés, transformer les ports en hubs multi-énergies et renforcer les moyens de production d'équipements décarbonés. Les recettes de l'ETS maritime, estimées à 350 millions d'euros par an, financeront 25 % des besoins, le reste venant d'investissements privés et de dispositifs existants.

Les dirigeants ont exprimé leur ambition commune. Pierre Éric Pommellet (GICAN/Naval Group) a appelé à « un pacte de transition maritime » impliquant l'ensemble des acteurs publics et privés. Édouard Louis-Dreyfus (Armateurs de France) a souligné : « Nous avons les technologies, les solutions, l'excellence du savoir-faire français. Ce qui nous manque, c'est la capacité à déployer à grande échelle. » Enfin, Hervé Martel (UPF) a insisté sur l'enjeu de « souveraineté nationale et européenne ».

Le plan sera présenté à l'international lors de la Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC 3) en juin à Nice.

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