EMR - Pourquoi l'hydrolien peine autant à décoller en France

Postée le 05/11/2023

Actu.fr - 25 octobre 2023

[…] HydroQuest, filiale de CMN Naval, semble être actuellement la seule entreprise à avoir un avenir serein sur le marché de l'hydrolien.

Depuis les balbutiements de l’hydrolien il y a quelques années, la filière peine à s’imposer face à son coût important qui a conduit plusieurs industriels à jeter l’éponge, dont Open Hydro à Cherbourg, une usine d’assemblages d’hydroliennes qui a fermé six mois après son ouverture, et plus récemment, la PME bretonne Sabella, conceptrice de la première hydrolienne raccordée à un réseau électrique, placée en redressement judiciaire le 20 octobre dernier.

Le succès de l’HydroQuest s’appuie sur 15 ans de développement et 35 millions d’euros d’investissement réalisés depuis 2010. En juillet, le projet Flowatt a été soutenu par l’État à hauteur de 65 millions d’euros et a obtenu les autorisations nécessaires de la part des autorités.

En France, seule cette filiale de CMN Naval semble avoir un avenir serein sur le moyen terme. Pour le reste, il existe un réel manque de visibilité sur le développement du marché de l’hydrolien. Depuis près d’un an, l’État devait voter une loi Programmation énergie climat qui inscrirait l’hydrolien dans la prochaine Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), valable dix ans à partir de 2024. Une avancée qui se fait désirer, notamment lorsqu’Outre-Manche, 100 MW ont été attribués en seulement deux ans.

Le gisement français, en termes de puissance potentielle est de 5 GW, l’essentiel émanant des deux courants marins normand et breton, le Raz-Blanchard près de La Hague, et le Fromveur près d’Ouessant.

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